Quand la maladie détruit le couple : comment rester aimant sans devenir seulement aidant ?
- Valérie Bracchi

- 2 sept.
- 2 min de lecture
La maladie ne touche pas qu’un seul corps. Elle impacte aussi le lien, l’intimité, la dynamique du couple. Quand l’un tombe malade, l’autre devient souvent l’aidant·e. Progressivement, le "nous" amoureux glisse vers un "je prends soin de toi", avec ce que cela suppose de dévouement… mais aussi de déséquilibre.
Et parfois, la maladie use, épuise, éloigne. Elle détruit ce qui faisait couple, même sans le vouloir.

Quand la maladie détruit le couple : comment rester aimant sans devenir seulement aidant...
Quand l’amour cède la place à la fonction
Devoir tout gérer : les soins, les rendez-vous, l’organisation. Ne plus parler d’autre chose. Ne plus oser dire ce qu’on ressent, par peur d’en rajouter. Se sentir coupable d’en avoir marre.
Et de l’autre côté : se sentir un poids, une charge, une source d’inquiétude. Le lien amoureux se dissout, remplacé par une relation de dépendance ou d’assistance.
Et là, parfois, le couple ne tient plus. Pas par manque d’amour, mais parce que tout l’espace est occupé par la maladie.
Peut-on aimer encore, malgré tout ?
Oui, mais différemment. Cela demande de poser des mots, de reconnaître ce qui est en train de se jouer. De dire : "Je t’aime, mais je me perds dans ce rôle." Ou : "Je suis malade, mais j’ai besoin d’être encore vu·e comme un·e partenaire."
Il ne s’agit pas de nier la maladie, mais de laisser aussi une place à l’humain, à l’amour, à la complicité. Cela peut passer par des gestes tendres, des souvenirs ravivés, une discussion sincère ou même une aide extérieure.
Se faire accompagner pour ne pas s’oublier
Lorsque la maladie détruit le couple, ce n’est pas une fatalité. Mais cela nécessite du soutien. Pas seulement médical ou logistique, mais émotionnel et relationnel.
Un espace thérapeutique permet de sortir du silence, de dire ce qui fait mal, ce qui fait peur, ce qu’on n’ose pas avouer.
Cela redonne une voix au lien, une possibilité à l’amour, même au cœur de l’épreuve.
Le couple mérite de vivre, même fragilisé
Je suis Valérie Bracchi, thérapeute de couple à Marseille. J’accompagne les couples traversés par la maladie pour qu’ils ne se perdent pas eux-mêmes dans cette tempête.
Parce que vous êtes encore deux, même si les rôles ont changé.
Parce qu’il est possible d’aimer autrement, de se dire encore « nous », malgré la douleur.
Besoin d’un espace pour déposer tout ça ? Contactez-moi.
"Quand la maladie détruit le couple : comment rester aimant sans devenir seulement aidant ?" Valérie Bracchi





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