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Sauver son couple, ça se travaille !

  • Photo du rédacteur: Valérie Bracchi
    Valérie Bracchi
  • 8 oct.
  • 3 min de lecture

Sauver son couple

"Si on doit travailler pour s’aimer, c’est que ça ne fonctionne pas." Combien de fois a-t-on entendu cette phrase ? Elle trahit une croyance tenace : celle que le couple, le vrai, le bon, coule de source. S’aimer devrait être simple. Fluide. Sans effort. Et pourtant...


Le lien de couple est un tissage. Fait de fils qui s’emmêlent, de tensions, d’élans, de compromis, d’ajustements. C’est un lien vivant, et comme tout ce qui vit, il a besoin d’être nourri, soigné, interrogé.


Et parfois, réparé.


Ce n’est pas inné, c’est humain


On ne nous apprend pas à faire couple. On reproduit, on devine, on improvise. On porte nos blessures, nos manques, nos peurs, nos attentes. Et puis, on les dépose dans les bras de l’autre en espérant qu’il ou elle saura quoi en faire. Que cette fois, ça ira. Que l’amour suffira.


Mais aimer ne suffit pas toujours. Il faut apprendre à communiquer, à traverser les conflits, à poser ses besoins, à entendre ceux de l’autre. À grandir, parfois côte à côte, parfois à des rythmes différents.


Sauver son couple, c’est l’habiter consciemment


Ce qu’on appelle “travailler son couple”, c’est justement refuser de le laisser s’éteindre doucement. C’est ne pas confondre confort et désinvestissement, paix et absence, sécurité et paralysie. C’est rester en mouvement, au lieu de glisser dans un quotidien figé. Sauver son couple, c’est se remettre en lien, pas seulement en cohabitation.


Pourquoi attendre que ça casse pour consulter ?


Beaucoup de couples arrivent en thérapie au bord du gouffre. Quand tout a déjà été dit (ou crié), quand le silence est devenu un mur, quand l’envie de partir est là. 


Pourquoi attendre ? La réponse est simple : parce qu’on croit que c’est un aveu d’échec. Que demander de l’aide, c’est reconnaître que ça ne va pas. Alors on repousse. On espère que ça va passer. On se dit que c’est la faute du travail, des enfants, de la fatigue.


Et puis un jour, il est (presque) trop tard. Pas toujours. Mais plus on attend, plus le fil est fragile.


Lever les freins à la thérapie de couple


Il faut le dire : la thérapie de couple n’est pas un tribunal. Personne n’y vient pour être jugé ou désigné coupable. On y vient pour comprendre, pour traduire ce que l’autre n’entend plus, pour réapprendre à être deux, autrement. Parfois, pour se séparer autrement aussi. Mais dans tous les cas, pour choisir en conscience.


Alors, pourquoi ne pas consulter avant que le navire prenne l’eau ? Pourquoi ne pas considérer la thérapie comme une "hygiène relationnelle", comme on fait une visite de contrôle chez le dentiste ou une révision de voiture ? Pourquoi ne pas investir dans son lien avant qu’il ne s’abîme ?


Le couple mérite mieux que le "mode survie"


Être deux, ça s’apprend. Ça s’ajuste. Et ça se travaille. Ce n’est pas un aveu de faiblesse que d’en parler à deux. C’est un choix courageux. Celui de dire : on compte l’un pour l’autre, alors on va prendre soin de ce lien.


Valérie Bracchi, thérapeute de couple à Marseille

Et je vous accompagne pour que votre couple cesse d’être un combat… et redevienne une rencontre.

Le couple n’est pas un miracle. C’est un choix. Un travail. Et parfois, une thérapie.

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