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Vacances et belles-mères : guide de survie en famille recomposée !

  • Photo du rédacteur: Valérie Bracchi
    Valérie Bracchi
  • 27 mai
  • 3 min de lecture

Les vacances approchent. Et si certains y voient un moment de repos, de déconnexion, pour d'autres, notamment les belles-mères ou ceux qui partent avec elles, c’est tout sauf simple.


Entre les enfants du compagnon, la présence implicite (ou explicite) de l'ex, les non-dits familiaux, chacun semble avoir sa place... sauf celle qui n’est pas née dans la dynamique familiale !

Belle-mère, il faut sourire, gérer, s'adapter. Et cette question silencieuse qui flotte : "Ai-je vraiment le droit d’être là ?".

Vacances et belles-mères



Vacances pour les belles-mères : organisation, cohabitation... et épuisement !


Vous les attendez, ces vacances. Vous les avez peut-être même co-organisées. Qui emmène les enfants ? Qui dort dans quelle chambre ? Comment faire en sorte que tout se passe bien, que chacun se sente inclus, sans s'oublier ? Vous anticipez, vous arrangez, vous tenez compte de tout le monde... sauf de vous.


Mais une fois sur place, le sentiment d'être de trop revient. Vous composez avec les humeurs des enfants, les habitudes d'une famille que vous n'avez pas fondée, les silences de votre compagnon, les réactions de la mère biologique, même absente.


Et quand surgissent des phrases comme : « T’es pas ma mère » ou « Ce sont MES enfants », c’est votre place toute entière qui vacille. Vous encaissez, mais vous vous sentez seule à douter, à aimer, à porter.



Un rôle flou, une fatigue réelle


Vous n’êtes pas leur mère. Pas leur tante. Pas leur nounou. Vous êtes leur belle-mère. Et dans ce flou, vous vous donnez sans référence claire, sans reconnaissance. Même quand tout semble bien se passer, ce flou revient, comme une dissonance de fond : à qui appartient cette famille que vous contribuez à faire vivre ?


Vous cherchez la bonne distance, les bons mots, les bons gestes. Mais vous n'avez pas reçu le mode d'emploi. Et personne ne semble l'avoir reçu non plus !



Le mode d'emploi… pour tous !


Conjoint, enfants, famille : chacun a un rôle à jouer pour que ce séjour commun ne vire pas au malaise. Voici quelques repères pour que tout le monde y trouve sa place.


Pour la belle-mère : vous n’êtes pas là pour combler les manques. Vous avez le droit d'exister, de poser vos limites, de dire quand vous êtes fatiguée. Vous n'avez pas à être parfaite. Juste à vous respecter.


Pour le compagnon : valider la place de sa partenaire, ne pas la laisser gérer seule, réaffirmer que le couple aussi est une priorité. Accompagner, ce n'est pas arbitrer, c'est inclure.


Pour les enfants : la bienveillance s'apprend. On n’a pas à aimer sa belle-mère, mais on peut apprendre à vivre avec elle dans le respect. Elle ne remplace personne, mais elle est là.


Pour la famille : éviter les comparaisons, les maladresses, les attentes implicites. Accueillir la belle-mère pour ce qu'elle est : un nouveau maillon dans une constellation affective fragile.



De l'observation au besoin d'un espace dédié


Parce qu'une fois qu'on a posé ces constats, ces silences et ces fatigues partagées, vient la question suivante : où peut-on en parler ? Où peut-on déposer tout ça ? Pas entre deux repas, pas entre deux regards, pas au bord de la piscine en juillet. Il fallait un espace sûr, pensé pour les belles-mères, et uniquement pour elles...


Pourquoi un groupe de paroles pour les belles-mères ?

Parce qu'être belle-mère, c'est jouer un rôle sans statut clair, souvent entre légitimité contestée et responsabilité assumée. Parce qu'on peut aimer sans être reconnue, s'investir sans être consultée. Parce que ce rôle continue parfois même après la séparation d'avec le père.

Belle-doche & Co, c’est un espace thérapeutique, confidentiel, humain, où l’on peut choisir de parler ou de se taire, mais jamais d’être jugée.

Chaque participante a la même place, le même temps d’expression. L’objectif ? Permettre à la parole de se poser, d’être entendue, de se rencontrer dans le regard de l’autre. Et se rendre compte qu’on n’est pas seule à douter, à aimer, à se questionner.



Un espace pour comprendre, traverser, transformer

Je suis thérapeute de couple, mais j'ai été aussi belle-mère. Et c’est ce vécu, entre amour, questionnements, injustices parfois, qui m’a amenée à créer cet espace. Parce que dans le couple et dans la famille recomposée, nos blessures les plus anciennes se rejouent. Et les traverser ensemble, avec d’autres femmes, dans un cadre sécurisant, change tout.

Belle-doche & Co, ce n’est pas juste un groupe. C’est un lieu de partage, de réparation, de solidarité.


"Vacances et belles-mères : guide de survie en famille recomposée !"

Valérie Bracchi, thérapeute de couple à Marseille, vous accompagne dans ce parcours singulier, là où les rôles se croisent et les places cherchent à se poser. Pour que l’été ne soit plus un marathon de compromis, mais un temps pour se retrouver... vraiment.


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