Je me suis longtemps défendue d’utiliser le sourire, le rire, l’humour et le second degré dans ma pratique artistique ou dans ma pratique professionnelle.
Je pensais que ce n’était pas mystérieux, émouvant, délicat, sensible, doux, féminin. Et j’étais à la recherche de toutes ces parties en moi.
Ce n’était pas non plus sérieux, neutre et distancié. Et je cherchais à avoir une légitimité.
Aujourd’hui le rire, l’humour, la prise de recul, le pas de côté, le décalage, les mots d’esprits … tout cela fait partie intégrante de ma pratique.
De ma place d’art-thérapeute, il est souvent plus question de sourire que de rire. Le sourire que j’offre en atelier et en séance individuelle est de l’ordre de la tendresse, de l’accueil et de la bienveillance. Il apaise et contient une parole, une souffrance et invite à partager une intimité.
Et lorsque le rire apparait, c’est un rire commun, c’est rire avec le(s) patient(s) ; c’est d’ailleurs un rire qui souvent vient du(es) patient(s) grâce à un lapsus, un mot d’esprit.
Sourire, rire de soi, de nos petits et grands malheurs, c’est être du côté de la vitalité et de la pulsion de vie.
A écouter l’émission de France Inter L’Inconscient sur le rire en analyse. un https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-inconscient/l-inconscient-du-dimanche-11-fevrier-2024-7728165
Je suis Valérie, art-thérapeute.
J’accompagne vers un mieux-être par la danse libre, la photo-thérapie et le yoga du rire ; et je propose un cercle de paroles destinées aux belles-mamans : Belle-doche & Co.
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